mercredi 26 décembre 2012
lundi 17 décembre 2012
jeudi 13 décembre 2012
mardi 11 décembre 2012
mercredi 5 décembre 2012
15 frimaire, an CCXXI
Allons bon ! Le père Noël n'aime pas la mousse au chocolat, vient-on de me dire...
Il y aurait des cantines qui mettraient de la gélatine dans leurs mousse au chocolat...
Il parait même que plein de restaurants ne la font même pas eux-même... (pas la gélatine, ça il y a longtemps que ça ne s'apprend plus... la mousse...)
M'a-t-on dit...!
Donc, le père Noël n'aime pas la gélatine ?
Syllogisme illogique ?
Tentons de résumer : Le père Noël est une invention purement commerciale (désolé les enfants !), il n'a donc rien à faire dans les écoles, à moins que nous éduquions des consommateurs et non des citoyens, mais bon, il est là. Jusqu'aux années 50, l'Église catholique, apostolique et romaine, rejettait ce concurrent. La période de Noël célèbre la naissance de Jésus (vous vous souvenez, ce terroriste palestinien, disait-on, des temps anciens, que les armées romaines ont crucifié parmi tant d'autres) qui est reconnu comme l'un des prophètes de l'Islam. In other hand, comme on dit en français, la gélatine est à la fois halal et pas halal, selon les écoles coraniques, et s'il y a un terme que j'aime bien dans cet immense champ des signifiants, c'est celui de "istihâla".
Mais allez faire comprendre ça au père Noël...
samedi 3 novembre 2012
13 brumaire, an CCXXI
Il y a une marge entre un album photo youkaïdi et un projet éditorial...
Vous êtes-vous posé la question de l'intérêt de faire un blog ?
De s'afficher ainsi à la face du monde ?
..................................si tant est que vous soyez lu...!
De débiter, façon boucher, des tranches de votre être pour les offrir à une anonyme clientèle ?
Avez-vous réfléchi au moment précis où votre Moi-Je, enclos jusque là, mais déjà quelque peu enivré par les médias sociaux comme Cara de boc que vous fréquentez forcément, vous a poussé à ouvrir un blog ?
Il y a une marge entre un album photo youkaïdi et un projet éditorial...
Ai-je un projet éditorial, me demanderez-vous ?
................................si tant est que je sois lu....!
A priori, oui...
dimanche 21 octobre 2012
30 vendémiaire, an CCXXI
Quand un oignon rissole dans quelque
huile que ce soit, l'appétit vient au monde entier
Ma vie s'est partagée entre deux passions, la musique et la cuisine. N'ayant jamais écrit autres choses que des saveurs, des sons pour, de temps en temps, générer de l'harmonie, je me sens démuni, avec cette plume, ce soir.
Je voudrais simplement vous dire que la
cuisine et que la musique n'ont jamais eu de patrie, qu'elles n'ont
jamais été bleu, blanc, rouge et qu'elles n'auraient pu s'épanouir
sans liberté.
Je voudrais simplement vous dire que
quand le soleil se couche pour moi, il se lève pour un autre, quand
un Mozart se joue, son génie, sa transcendante fraternité est
perçue de tous les peuples, quand un oignon rissole dans quelque
huile que ce soit, l'appétit vient au monde entier.
Je voudrais simplement vous dire,
malgré votre étonnement pour cet étrange appariement entre Mozart
et une odeur, que l'harmonie, après laquelle j'ai toujours couru,
est ce devoir que nous avons, cette impérieuse nécessité
devrais-je dire, d'aider, d'assister l'autre vers sa liberté absolue
de conscience, vers l'administration exacte de ses choix, dans
l'absence de tous dogmes, vers ce plaisir de découvrir sans cesse et
sans fin ce qui se fait ailleurs, ce qui s'écoute ailleurs.
Je me sens démuni, avec cette plume,
ce soir, moi le vieux charentais, parce que la haine n'aime pas
l'odeur, elle n'aura jamais de grands cuisiniers et ne servira que de
spartiates brouets à de brunes et décervelées phalanges, elle
n'aura jamais de grands musiciens car portée fait oxymore avec
barbelé.
La haine n'aura jamais d'artistes.
La haine ignore la spiritualité qui
nous unit, nous créateurs, nous acteurs de vie, elle ignore
l'histoire de l'homme, abolit jusqu'à la génétique qui nous fait.
La haine, mes enfants, réécrira, si
nous la laissons faire, l'origine des végétaux et des animaux qui
peuplent nos assiettes, une blanche vaudra vraiment deux noires et
là, là, nous serons coincés, murés dans les silences qu'elle
imposera à nos partitions, morts de n'avoir su générer l'harmonie.
Ma vie s'est partagée entre de deux
passions.
Mon coeur, lui, ce soir, usé et
fatigué, n'est pas partagé, il bat encore et je l'entends qui
tambourine à la porte de mon âme et lui crie:
Vire la haine !
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